Quatre jours après l’incident mortel au couteau à proximité de la tour Eiffel, Armand Rajabpour-Miyandoab a été officiellement inculpé, puis emprisonné et soumis à l’isolement, à la suite de sa comparution devant un magistrat spécialisé dans les affaires terroristes.
Mercredi 6 décembre, Armand Rajabpour-Miyandoab a été mis en examen des chefs d’’assassinat en relation avec une entreprise terroriste en état de récidive légale’, de ’tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste en état de récidive légale’, et d’’association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes’. Il a été incarcéré et isolé en détention.
La détention provisoire de ce jeune homme de 26 ans, répertorié par les autorités en raison de son engagement dans l’islam radical et de ses problèmes psychiatriques, a été levée mercredi à 16h00 (heure française). Les enquêtes se prolongent dans le cadre d’une procédure judiciaire entamée par le Parquet national antiterroriste (Pnat), rapporte Le Figaro.
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Après son arrestation immédiate, Armand Rajabpour-Moyandoab a été retenu en garde à vue pendant 96 heures, conformément aux dispositions légales pour une enquête liée au terrorisme. Lors de son interrogatoire par les forces de l’ordre, il a déclaré avoir agi en "réaction à la persécution des musulmans dans le monde" et a été décrit comme "très froid", "clinique" et "désincarné" par une source proche de l’enquête.
Pour rappel, son attaque a entraîné la perte de la vie d’un touriste Germano-Philippin de 23 ans, alors que deux autres individus ont été blessés.
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