Plus de quatre heures après le début de la prise d’otage dans une imprimerie à Dammartin-en-Goëlle, les frères Kouachi sont toujours retranchés.
Dans l’imprimerie située dans la zone industrielle de Dammartin-en-Goëlle, se trouvent toujours les frères Chérif et Saïd Kouachi, auteurs présumés de l’attentat de mercredi contre Charlie Hebdo. L’étau des membres du GIGN se resserre.
À l’extérieur, la zone industrielle est en état de siège avec le déploiement du GIGN : tireurs d’élite sur les toits, hélicoptères en vol stationnaire. Les élèves ont été tardivement évacués dans l’après-midi vers des gymnases de Mitry-Mory.
Les deux suspects ont déclaré vouloir "mourir en martyrs" selon Yves Albarello, député UMP de Seine-et-Marne.
À une quarantaine de kilomètres de là, dans un hypermarché casher situé porte de Vincennes, une autre prise d’otages implique Amedy Coulibaly et une jeune femme de 26 ans, Hayat Boumeddiene. L’homme de 32 ans, armé d’une kalachnikov, d’un fusil à pompe, d’une arme de poing et équipé d’un gilet pare-balles. Deux morts parmi les otages a été annoncé.
L’homme a exprimé son intention d’abattre les otages si les frères Kouachi n’étaient pas libérés.
Il a été identifié comme étant le tireur de Montrouge, qui avait abattu le jeudi 8 janvier une policière municipale stagiaire de 26 ans d’origine martiniquaise, et blessé grièvement un agent de la voirie.
Pour rappel, l’attentat mercredi contre Charlie Hebdo avait causé la mort de 12 personnes, dont 8 journalistes. Parmi eux, se trouvaient les dessinateurs Vincent Charbonnier alias Charb, Cabu, George Wolinski,Tignous et Honoré.