Après l’annonce de la suppression de 150 postes au CHU de La Réunion, un Conseil de Surveillance a eu lieu ce matin. Réactions des différentes parties.
La semaine dernière, le CHU de La Réunion a annoncé la suppression de 150 postes. Ce matin, lors d’un Conseil de Surveillance, un plan de retour à l’équilibre budgétaire a été proposé.
A l’issue de ce Conseil de Surveillance, les représentants des 6500 personnes travaillant au CHU sont inquiets. Antonin Hérode, représentant du personnel de Force Ouvrière se demande notamment : “Comment on va faire ? C’est un CHU qui a environ 1500 lits, 85 000 hospitalisation par an. La population de La Réunion est vraiment concernée.”
Le Conseil de Surveillance, qui s’est tenu ce matin, promet que tout sera mis en oeuvre pour que tout se passe en douceur avec une qualité de soins qui ne sera pas impactée. “On ne prend pas les gens par la main et on ne les met pas dehors. Il y a des départs à la retraite dans un service où il y a des possibilités de ne pas remplacer, on remplace pas”, commente ainsi Jean-Paul Virapoullé, président du Conseil de Surveillance du CHU.
Le projet de plan de retour à l’équilibre sera présenté devant le Comité interministériel de performance et de la modernisation de l’offre de soin le 31 janvier prochain. Pour Lionel Calenge, directeur général du CHU, “il faut faire des efforts très conséquents.”
Par ailleurs, l’Etat souhaite accompagner le CHU dans ses soucis financiers. Ainsi François Maury, directeur général de l’ARS de La Réunion “confirme que madame la ministre accompagne la situation budgétaire de l’établissement à hauteur de 50 millions d’euros dont 14 millions dès la fin de cette année. L’enjeu c’est de trouver des solutions de sortie.”