La commune de Trappes, considérée comme un vivier du djihadisme en France, a été le théâtre d’une vague de perquisitions mardi 17 janvier. Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont notamment perquisitionné plusieurs appartements dans la ville.
Les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont sillonné plusieurs quartiers populaires de la ville de Trappes, dans les Yvelines, mardi 17 janvier, rapporte Le Point. Assistés par des éléments spécialisés dans les opérations antiterroristes, ils ont notamment investi plusieurs appartements pour mener des perquisitions et des interpellations.
Différentes sources soutiennent que certaines des personnes interpellées lors de cette opération antiterroriste à Trappes étaient en lien avec de combattants français partis en Irak et en Syrie. Ils ont également acheté des matériels ayant servi à commettre des attentats. Le ministère de l’Intérieur a refusé de confirmer ces informations, car l’enquête est toujours en cours.
La ville de Trappes est surveillée par les unités antiterroristes depuis plusieurs mois. Et pour cause, une centaine de jeunes hommes et femmes originaires de la commune, parfois avec leurs enfants, ont rejoint les rangs de Daesh dans les zones de combat en Irak et en Syrie ces dernières années. La DGSI craint particulièrement le retour en France de certains d’entre eux.
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