Hier après-midi, la ville de Barcelone a été touchée par des attaques terroristes. Le dernier bilan fait état de 14 morts, et une centaine de blessés. Pour évoquer ce qui s’est passé hier en fin d’après-midi à Barcelone, en direct Christophe Gasparotto, un Réunionnais qui était sur place.
"On étais au niveau de la principale place de Barcelone, c’est le lieu où il y a vraiment des gens. C’est un coin vraiment très fréquenté, il y a beaucoup de restaurants, beaucoup de boutiques. À cette endroit, il y a plein de monde. On a cru d’abord à un gros accident mais très vite, on s’est rendu compte qu’il se passait quelque chose de plus grave.
Les policiers sont arrivés rapidement sur les lieux. Ils nous ont dit de mettre la main sur la tête et de ne pas se précipiter. À cette instant, il y a eu un gros moment de panique sur la place. Tout le monde courait dans tout les sens. On s’est donc réfugiés dans un escalier, au dernier étage. On est resté barricadés, on ne voulait plus sortir. On s’informait à travers les réseaux sociaux avec nos téléphones. Il y avait des pleurs, des cris de partout."
"On a même cru à une bombe et on s’est tout de suite dit qu’il ne fallait pas sortir. Les policiers nous ont informé que les terroristes étaient en cavale, qu’ils n’avaient pas pu les attraper. On a aussi cru à une prise d’otage. C’était très flou, c’était très angoissant pendant deux heures au moins. On pouvait voir et entendre les hélicoptères, les sirènes, les gens en panique qui pleuraient."
"À cet instant, je ne suis pas vraiment rassuré, c’était un gros moment de panique, le suspect a dû s’enfuir, ça partait dans tout les sens. On ne savait pas qui était le terroriste. On ne savait rien."
"Les policiers étaient vraiment à cran, c’était assez le chaos.
Ce matin, c’était très austère. La vie reprenait doucement, la rue était vide. On devait quitter la ville hier soir mais on n’a pas pu récupérer notre voiture qui était stationnée dans cette rue. C’était très calme, l’ambiance était étrange."