Les enquêtes sur l’attentat à la grenade survenu dimanche 26 juin lors de la célébration de la fête nationale malgache se poursuivent. Ce mercredi, un reporter d’images dans une station privée a été convoqué par la gendarmerie.
Un reporter d’images
Le mystère autour de l’explosion de grenade pendant la fête de l’indépendance malgache n’est pas encore élucidé. Ce mercredi 6 juillet, la gendarmerie d’Antananarivo dont le bureau se situe à la caserne Toby Ratsimandrava a entendu un caméraman officiant pour une chaîne privée. Le jeune homme, un reporter d’images, pensait au départ que sa convocation serait une demande de collaboration des enquêteurs qui auraient demandé une copie des enregistrements vidéo de la scène d’horreur. Mais ses hypothèses étaient complètement faussées.
Une absence suspecte
Le jour de l’attentat à Antananarivo, le caméraman passait un week-end familial en compagnie de sa famille à Ampefy, rapporte le quotidien Midi Madagasikara. Le nom du reporter figurait dans la liste des journalistes accrédités pour la couverture de l’événement. Toutefois, après un changement d’organisation en interne au sein de sa station, il a été remplacé par une autre personne. Cette absence a alors interpellé les gendarmes qui n’ont pas hésité à l’auditionner dans le but de faire avancer l’enquête.
La possibilité de représailles envers les journalistes
Les gendarmes ont alors réquisitionné ses puces téléphoniques dans le but d’identifier toutes ses conversations. Cette convocation n’a pas été reçue favorablement par les journalistes malgaches. Ces derniers estiment en effet que "le cas de ce caméraman ne peut qu’alerter sur la possibilité de représailles envers les journalistes", précise le journal malgache. D’autant plus qu’actuellement, la presse malgache lutte ardemment contre l’adoption du présent code de la communication.
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