The Witch
1630, en Nouvelle-Angleterre. William (Ralph Ineson) et Katherine (Kate Dickie), un couple dévot, s’établit à la limite de la civilisation, menant une vie pieuse avec leurs cinq enfants et cultivant leur lopin de terre au milieu d’une étendue encore sauvage. La mystérieuse disparition de leur nouveau-né et la perte soudaine de leurs récoltes vont rapidement les amener à se dresser les uns contre les autres…
’The Witch’ est signé par le jeune Robert Eggers qui a réalisé le film d’épouvante ’Le chemin sans retour’ en 2013. Le casting accueille également l’inquiétante Anya Taylor Joy (Thomasin) et le jeune Harvey Scrimshaw (Caleb).
"La force de ce film glacial et terrifiant", critique Le Parisien, ’The Witch’ est une autopsie terrifiante de nos peurs ancestrales", écrit Ecran Large. Pour Le Point, ’The Witch est ’’une expérience viscérale, sensorielle, à plusieurs degrés de lecture et aux influences picturales à cheval entre l’Ancien et le Nouveau Monde". Ouest-France, quant à lui, affirme juste : "Un film d’horreur et d’auteur impressionnant".
L’histoire du film se base sur la première fameuse chasse aux sorcières de l’Amérique dans la Nouvelle-Angleterre coloniale, 62 ans avant les mises à mort des sorcières de Salem en 1692. Comme le rapporte Allocine, Eggers souhaitait faire un long-métrage sur le puritanisme et ses conséquences à une époque où les femmes étaient souvent considérées comme des symboles des forces occultes.
"Les fantômes de Salem sont encore très présents dans l’inconscient collectif. Nous sommes toujours prisonniers de certains schémas de pensée qui sont totalement régressifs et dérangeants", avoue le réalisateur en ajoutant : "La sorcière continue de représenter les ténèbres et l’inconnu, elle est irrémédiablement celle qu’on accuse et qu’on montre du doigt."
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