La ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine est la troisième à répondre aux critiques de l’opposition de la droite et de l’extrême droite après l’attentat de Nice.
Invitée sur RTL ce mardi matin, Marisol Touraine a elle aussi répondu aux critiques de la droite de ne pas avoir mobilisé tous les moyens disponibles pour éviter cet attentat de Nice. "Les polémiques sont indignes, elles témoignent d’une spirale outrancière à un moment où notre pays a besoin de se rassembler", a-t-elle déclaré la ministre des Affaires sociales et de la Santé.
Les politiques ne sont pas les seuls à en vouloir à l’exécutif, car le Premier ministre Manuel Valls a été hué par la foule ce lundi lors de la minute de silence sur la promenade des Anglais. Questionnée sur cette situation alors qu’elle avait accompagné le chef du gouvernement, Marisol Touraine a répondu : des questions oui, des interrogations oui, mais des mises en accusation, cela est indigne d’une démocratie, de responsables d’État. La ministre n’a pas manqué de rendre hommage aux professionnels de santé, "pleinement mobilisés et profondément heurtés par ce qu’ils ont vu" après cet attentat de Nice.
La ministre de la Santé a fait savoir que des formations spécifiques et des exercices ont été mis en œuvre afin d’améliorer encore plus la réponse nécessaire en cas d’accident ou d’attentat. Elle a en outre indiqué que le fonds de garantie d’aide aux victimes pourrait manquer de ressources, mais elle a garanti que l’État restera aux côtés de toutes les victimes. "Toutes les personnes qui ont besoin d’être indemnisées seront indemnisées", a déclaré Marisol Touraine en soulignant que le fonds obtiendra le financement nécessaire pour l’indemnisation des victimes qui seront identifiées. "Par ailleurs, pour ce qui est de la prise en charge des soins dans la durée, ils seront pris en charge à 100% y compris s’il y a des dépassements d’honoraires, pour que les victimes ne se retrouvent pas confrontées à des inquiétudes financières", a-t-elle précisé.