Dix jours après le début de l’Euro 2016, 557 personnes ont été interpellées à la suite des violences en marge de la compétition. Un bilan qualifié de positif par le gouvernement.
Le début de l’Euro 2016 a été entaché par des scènes de débordements notamment entre hooligans à Marseille.
Les violences à Marseille, une exception
En dépit de tout cela, les ministres de l’Intérieur et des Sports ont déclaré ce lundi que le bilan de sécurité de l’Euro 2016 est "globalement positif", malgré des violences qui ont conduit à 557 interpellations. "Le constat est globalement positif", a indiqué le ministre des Sports Patrick Kanner à l’issue d’une réunion, place Beauvau, du Centre interministériel de crise (CIC) sur la sécurité de l’Euro. De son côté, Bernard Cazeneuve a précisé que "la moitié des matches" se sont déroulés dans un contexte ayant permis d’accueillir "un très grand nombre de supporters". Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a ajouté que les violences entre hooligans russes et anglais à Marseille le 11 juin constituent une "exception".
Un appel à la vigilance
Dans les détails, les incidences et violences survenues en marge de l’Euro 2016 jusqu’à présent ont abouti à l’arrestation de 557 personnes, après un premier bilan de 323 interpellations. Parmi les 557, 344 ont été placées en garde à vue et 27 autres sont condamnées à de la prison, dont 21 sont des peines fermes. Dans la foulée, 25 supporters étrangers ont été expulsés et remis à leur pays, a poursuivi le ministre de l’Intérieur. Alors que les 24 équipes entrent dans les derniers jours de la phase éliminatoire, Bernard Cazeneuve appelle à la "vigilance" et la "mobilisation" des forces de l’ordre dans le contexte actuel où la menace terroriste reste élevée. "Il n’y a pas de risque zéro", a-t-il de nouveau affirmé.
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