Après trois mois de fermeture judiciaire suite à l’affaire de trafic de cocaine dans ses murs, la discothèque le Fashion ne fera finalement pas l’objet d’une fermeture administrative. La décision de la préfecture est tombée hier. En revanche, l’établissement le Ginger, également mêlé à ce trafic et aujourd’hui en cessation d’activité, est sous le coup d’une fermeture administrative de trois mois.
En octobre 2010, les policiers mettent à jour un trafic de cocaine mettant en cause deux boîtes de nuit dionisiennes : le Fashion, situé rue Rontaunay et le Ginger, établissement de la rue de Nice. Dans le cadre de cette affaire, les deux discothèques sont sous le coup d’une fermeture judiciaire de trois mois, ordonnés par le juge d’instruction Flavien Noailles.
Le Ginger, bar karaoké de la rue de Nice, est aujourd’hui en cessation d’activité. Les trois mois de fermeture ont conduit l’établissement à la faillite. Hier, le préfet a tout de même prononcé trois mois de fermeture administrative à l’encontre du bar.
Réouvert samedi dernier, trois mois tout juste après la décision de fermeture judiciaire, le Fashion est quant à lui dans une meilleure forme financière. Affirmant que le trafic de drogues ayant lieu dans ses murs était l’oeuvre de ses salariés, la discothèque a tenté de redorer son image auprès des services de l’Etat : annonce d’un nouvel actionnaire dans son capital, changement de décoration, licenciement du salarié considéré comme le responsable de ce trafic.
Risquant une fermeture administrative de 6 mois, le Fashion pourra finalement resté ouvert. La préfecture a rendu sa décision hier. L’établissement s’en tire donc avec un manque à gagner de trois mois.