Le mystère reste entier autour de l’assassinat d’un ancien journaliste politique du journal Le Parisien, ce vendredi 24 décembre 2010. Bernard Mazières a été mortellement poignardé à la gorge dans son domicile parisien. Aujourd’hui, la police affirme ne disposer d’aucune piste.
Vendredi dernier, Bernard Mazières a été découvert mort chez lui, dans le VIe arrondissement de Paris. C’est la femme de ménage qui l’a retrouvé dans la chambre de son fils avec qui il vivait.
Chose curieuse : aucune trace d’effraction ou de vol n’a été relevée par les enquêteurs, alors que la thèse de l’homicide ne laisse planer aucun doute.
L’autopsie pratiquée samedi a confirmé que Bernard Mazières était décédé des suites d’un "fracas crânien par un objet contondant". "La victime a également été poignardée à la gorge". Selon les médecins légistes, le meurtre remonterait à jeudi soir.
A l’heure actuelle, l’enquête de la police semble piétiner faute de preuves. "Il n’y a pas de piste à ce jour. On n’écarte aucune hypothèse. En tout cas, le meurtre ne fait pas l’ombre d’un doute", indique une source proche de l’enquête.
Hier, l’enquête de voisinage s’est poursuivie avec les auditions des proches de la victime, sans pour autant aboutir à une piste solide.
Bernard Mazières, 60 ans, est décrit par ses anciens collègues comme un journaliste d’une grande "intégrité morale et professionnelle".