Ce samedi 26 novembre marquait la journée internationale des aides-soignants. Avec la période de la crise Covid, ces métiers étaient en première ligne et directement impactés. Ambre est aide-soignante en neurologie dans un hôpital dans l’Hexagone, elle témoigne de son quotidien.
Depuis son plus jeune âge, Ambre se destinait à ce domaine sans vraiment le savoir. "J’ai toujours aimé prendre soin des autres, écouter les maux et soutenir. Au moment de choisir un métier, je me suis rendue compte que aide-soignante c’était parfait pour moi", confie la jeune femme.
Dans ce secteur, la journée commence à 6h, pour les personnes du matin, selon la dyonisienne : "Elle débute par les soins aux patients. A ce moment là, on rentre directement dans l’intimité de la personne. En neurologie, nous nous occupons principalement des personnes ayant eu des traumatistes craniens, des AVC ou encore de personnes paralysées. Notre but est de leur permettre de redevenir autonomes autant que possible".
Elle continue en expliquant que leur rôle consiste également d’être un soutien moral. Lors de la crise sanitaire, les aides-soignants étaient les seules personnes à pouvoir côtoyer les patients. "C’était une période forte en émotions. On voyait nos malades malheureux, sans pouvoir sortir, ni voir leurs familles. C’était très dur moralement pour nous comme pour eux", exprime Ambre.
Si la jeune aide-soignante apprécie son métier, elle partage les dires de ses collègues de profession concernant le manque de revalorisation des salaires ainsi que le manque des moyens.