Après avoir été renvoyé des ’Z’amours’, Tex réclame 1,2 million d’euros à Sony Pictures Television. Mais la société de production ne s’est pas laissée faire, et a dévoilé des dossiers embarrassants sur l’animateur …
Au mois de novembre dernier, Tex a lâché une blague qui a créé le malaise dans l’émission ’C’est que de la télé’ (C8) : "les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir ? On ne lui dit plus rien ! On vient déjà de lui expliquer deux fois".
Face au tollé qui s’en est suivi, France 2 a décidé de le renvoyer des ’Z’amours’, après 17 ans de bons et loyaux services. De son côté Tex réclame 1,2 million d’euros à ses anciens producteurs. Le Parisien, présent aux prud’hommes de Paris mercredi 16 mai 2018, révèle que lors de l’audience, l’avocate de Sony a fait état d’enregistrements chocs issus des rushs des tournages des ’Z’amours’.
Dans l’un d’eux, Tex évoque sa blague : "je l’ai fait pour le buzz. De toute façon, je savais ce que je faisais. C’était pour faire parler de moi". D’autres passages sont bien crus : "c’est une chiennasse avec ses grosses loches", disait-il à propos d’une candidate, rapporte l’avocate.
Jean-Christophe Le Texier de son vrai nom, âgé de 58 ans, aurait également fait des ’mouvements suspects’ quand une candidate des ’Z’Amours’ lui a parlé de sa sexualité.
Toujours d’après l’avocate de Sony, Tex a également insulté Marlène Schiappa, la secrétaire d’État chargée de l’Egalité entre les femmes et les hommes. "Ah, je t’ai pas encore baisée ? Parce que tu sais, je les prends par devant, par derrière, sur le côté", a-t-il aussi dit à une collègue. Pour la société de production, ces affirmations constituent une ’faute grave caractérisée’ qui est contraire à la clause d’éthique de France Télévisions.
Tex réagit
De son côté, Tex est très en colère : "c’est dégueulasse", vocifère-t-il au Parisien en estimant que ces méthodes sont déloyales, et qu’il s’agit de l’espionnage. "On voudrait détruire ma réputation, on ne ferait pas mieux. Vous êtes là à vous faire insulter, et vous ne pouvez même pas répondre", déplore-t-il.
Affaire à suivre. Verdict attendu le 27 juillet prochain.