Laurent Decloître, journaliste et écrivain, était l’invité du journal d’Antenne Réunion.
Journaliste et écrivain, Laurent Decloître était présent sur le plateau d’Antenne Réunion pour présenter son nouvel ouvrage, "15 ans de reportages sur La Réunion et l’Océan Indien - vus par la presse nationale".
Dans ce livre, Laurent Decloître a compilé différents reportages. "J’ai choisi les reportages qui avaient un sens aujourd’hui, même s’ils datent de plusieurs années", explique-t-il.
Ces reportages permettent d’expliquer ce qu’est la société Réunionnaise aujourd’hui. Tous ces articles sont actualisés, "Je fais le point à chaque fois pour voir si la situation a évolué".
L’auteur souhaite parler de ce qui peut intéresser les lecteurs de métropole. "Parfois il y a des choses terribles et dramatiques et parfois il y a des choses qui sont beaucoup plus plaisantes et qui font presque de la publicité et rendent une belle image de La Réunion".
Pour rappel, l’ensemble des articles qu’il écrit sont destinés à la métropole.
Laurent Decloître se remémore cette année où il a appris que : "Des Réunionnais dans le besoin allaient fouiller dans les décharges d’un centre de transit d’ordures pour se nourrir". Armé de son matériel, il s’y rend avec une caméra cachée, se faisant passer pour un sans-abris.
La suite il s’en souvient : "L’IRT a appelé Libération pour dire que l’on donnait une mauvaise image et qu’il fallait corriger cela, ce que l’on a pas fait".
Laurent Decloître rappelle que les Réunionnais écoutent Radio Freedom à La Réunion, que cela soit pour les infos routes ou le sujet du baromètre. C’est presque devenu une habitude. Pour l’auteur : "C’est une radio unique au monde. Une radio créée par les auditeurs".
Il est donc parti voir comment fonctionne Radio Freedom, comment elle est financée, qui en sont les acteurs.
Le journaliste a travaillé pendant plus de 15 ans au service de Libération, L’Express et Géo. Généralement, il propose lui-même ses sujets. "Dans le sens où je suis l’actu de La Réunion et de l’Océan Indien, quand je pense qu’un sujet pourra intéresser les Français de métropole, je le propose".
Désormais, il partage sa passion avec ses étudiants en journalisme de l’Université de La Réunion. "Le métier est confronté à une sorte de crise. Les jeunes savent que ce n’est pas évident de faire son trou là dedans. Il faut vraiment être motivé".