L’homme accusé du meurtre de Vanina a été diagnostiqué comme schizophrène. Il est actuellement en prison au lieu d’être dans une institution hospitalière.
Le meurtrier de Vanina a été mis en examen pour assassinat. Le terrible drame s’est produit durant la nuit du mercredi 2 au jeudi 3 mai dans le quartier de la Convenance à Sainte-Marie. Une femme âgée de 19 ans - étudiante en médecine - a été poignardée à mort.
Ce dernier souffrirait de graves problèmes psychiatriques. Il a été diagnostiqué. Mais il a été jugé trop dangereux pour être admis à l’Etablissement de santé mentale de La Réunion et a été incarcéré en cellule d’isolement à Domenjod.
Vincent Pardoux, responsable du syndicat FO pénitentiaire, déclare : "Il est à l’heure actuelle dans une unité qui est surchargée. Il faut savoir que les personnels qui travaillent dans le quartier d’isolement ont aussi la charge du quartier disciplinaire. Le contraste est saisissant entre son arrivée sous grosse escorte du GIGN et sa prise en charge actuelle. Il faut savoir que les personnels pénitentiaire n’auront pour se défendre qu’un émetteur-récepteur d’alarme et leur bonne volonté et le renfort des collègues."
L’Union nationale des familles et amis des malades et handicapés psychiques regrette également le manque de structures adaptées à La Réunion : "On se rend compte qu’il n’y a pas de lieux spécifiques pour s’occuper des personnes qui sont à la fois malades et dangereuses. On a un cas tragique, il a été diagnostiqué et on ne sait pas où le mettre. Les prisons sont des lieux de sanctions et pas de soin et que l’hôpital psychiatrique de La Réunion n’est pas adapté."