Cette hausse du taux de chômage (+0,2 point) est à prendre avec prudence, car elle se trouve dans la marge d’erreur de l’indicateur (+/-0,3 point). En valeur absolue, l’Insee y a dénombré 2,59 millions de chômeurs.
Selon les chiffres provisoires de l’Insee publiés mercredi, 2,75 millions de chômeurs ont été recensés en moyenne au 1er trimestre. Ce qui correspond à une augmentation de 83 000 (+3,1%) sur trois mois et une baisse de 79 000 (-2,8%) sur 12 mois. Le taux de chômage en France entière, hors Mayotte, a connu une hausse de 0,2 point et s’établit à 9,2%. Sur un an, le taux de chômage mesuré par l’Institut national de la statistique est en baisse de 0,4 point. Le pourcentage en métropole grimpe de 0,3 point, mais reste à 8,9%, c’est-à-dire sous la barre des 9%. En valeur absolue, l’Insee y a dénombré 2,59 millions de chômeurs.
Il est important d’analyser cette dernière évolution trimestrielle avec prudence. En effet, les chiffres se situent dans la marge d’erreur de l’indicateur (+/-0,3 pt). Sur les 2,75 millions demandeurs d’emploi, les 1,06 million sont à la recherche d’un travail depuis au moins un an. Sur le trimestre, le taux de chômage de longue durée a chuté de 0,1 point pour s’établir à 3,6% de la population active. En trois mois, les chiffres ont augmenté chez les jeunes (15-24 ans) et les seniors pour atteindre respectivement 21,4% et 6,5%, rapporte Europe1.
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Le taux de personnes en sous-emploi a augmenté de 0,4 point, à 6,0% au 1er trimestre. Il s’agit des individus qui voudraient travailler davantage. Il reste quasi stable (-0,1 point) sur un an, souligne la même source.