Les signalements de disparitions de mineurs n’ont pas cessé d’augmenter ces dernières années, d’autant plus que la plupart d’entre eux sont des garçons.
A l’occasion de la journée mondiale des enfants disparus le 25 mai, l’association 116 000 Enfants Disparus a publié les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur concernant les signalements de disparitions de mineurs. Les chiffres sont presque équivalents entre 2016 et 2017, soit près de 49 422 cas recensés, dont 52,8% sont des garçons contre 47,2% des filles.
En 2017, la majorité des disparitions d’enfants était des jeunes âgés de plus de 15 ans (69,4%).
Toutes les alertes ne sont pas examinées de la même façon par les enquêteurs, car beaucoup d’enfants sont considérés comme des fugueurs. D’ailleurs, ils représentent 48 094 cas. Quant aux autres situations, à peu près 1 328 sont considérées comme inquiétantes.
"Ce chiffre de disparitions inquiétantes grossit année après année : en 2016, on n’en comptabilisait que 687. Cela pourrait vouloir dire que les forces de l’ordre ont tendance à être plus vigilantes, à ne pas tout de suite penser à une simple fugue, et donc à lancer des recherches de plus grande ampleur", a estimé Anne Larcher l’association de 116 000 Enfants Disparus dans les colonnes du Figaro.
Selon Anne Larcher, 25% des enfants signalés disparus sont retrouvés rapidement, 25% sont retrouvés dans les trois mois et 25% autres sont enregistrés comme absents pour de longues années. Cependant, la directrice de l’association a indiqué qu’il faut faire beaucoup d’efforts pour accompagner les familles de ces enfants.
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(Sources : Le Figaro/Europe 1)