Des affiches de la Une de l’hebdomadaire français ont été retirées des kiosques dans le sud de la France. Sur le réseau social Twitter, le président de la République française a tenu à protéger la liberté d’expression.
L’affaire des affiches de l’hebdomadaire ’Le Point’, dont la Une avait présenté le président turc Recep Tayiip Erdogan comme un dictateur, continue d’enfler. C’est actuellement au tour du chef de l’État français Emmanuel Macron de réagir au retrait des kiosques de presse de ces fameuses affiches. Dans un tweet, il a jugé "parfaitement inacceptable" qu’elles aient été retirées "au motif qu’elles déplaisent aux ennemis de la liberté". "La liberté de la presse n’a pas de prix : sans elle, c’est la dictature.", a réagi l’hôte de l’Élysée.
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L’hebdomadaire ainsi que les kiosques qui ont distribué ce dernier numéro auraient reçu des menaces après la publication de cette Une polémique.
Un kiosquier du Pontet (Vaucluse) a décidé de faire retirer l’affiche du magazine, à la suite de pressions d’un groupe de militants pro-Erdogan. Les faits avaient eu lieu le vendredi 25 mai. La mairie du Pontet a ordonné dans la matinée du samedi de remettre l’affiche. Une vingtaine de personnes pro-Erdogan ont alors voulu intervenir. La gendarmerie a alors dû envoyer plusieurs hommes pour maintenir l’ordre. ’Le Point’ a dénoncé dimanche 27 mai 2018 une campagne de "harcèlement"."La liberté de la presse repose sur la liberté de distribution. Nous ne pouvons tolérer aucune menace contre les kiosquiers", a réagi un peu plus tôt le lundi 28 mai la ministre de la Culture François Nyssen, sur Twitter.
Source : 20 Minutes
Il est parfaitement inacceptable que des affiches de @LePoint soient retirées des kiosques de presse au motif qu’elles déplaisent aux ennemis de la liberté, en France comme à l’étranger. La liberté de la presse n’a pas de prix : sans elle, c’est la dictature.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 28 mai 2018
La liberté de la presse repose sur la liberté de distribution. Nous ne pouvons tolérer aucune menace contre les kiosquiers. Inacceptable. @LePoint
— Francoise Nyssen (@FrancoiseNyssen) 28 mai 2018