La France se positionne face à l’organisation des élections législatives en mars 2010 à Madagascar.
En tant que partenaire financier de la Grande île, la France n’a pas condamné la décision unilatérale prise par la transition mais demande des garanties de transparence et d’équilibre.
Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères français, la France a fait part de ces exigences pour la tenue des élections législatives.
Ces élections devraient être pourvues de mesures d’accompagnement et de garanties suffisantes de transparence et de contrôle par la création d’une commission électorale indépendante.
En outre, une supervision par des observateurs internationaux est indispensable selon la France.
Justement, lors d’une conférence de presse, le vice-premier ministre chargé de le l’Intérieur et le premier ministre par intérim, Cécile Manorohanta a déjà apporté des précisions sur l’organisation des législatives du mars prochain et à l’occasion, elle a évoqué la disponibilité du gouvernement à ouvrir la porte à l’observation internationale.
Elle a également émis la volonté de faire appel à la société civile pour prendre une place prépondérante au sein de la Commission électorale indépendante (CENI).
Il faut signaler que la France est jusqu’ici le seul pays à s’être manifesté suite à l’annonce des législatives du 20 mars de l’année 2010.