Les 73 contrats uniques d’insertion de Saint-Louis ont obtenu gain de cause devant les prud’hommes. La caisse des écoles de Saint-Louis doit leur verser 1 million d’euros.
À la sortie du tribunal de Saint-Pierre, certains employés ont poussé un cri de victoire. Ils ont obtenu raison devant les Prud’hommes après un an de procédure.
Les 73 personnes avaient été embauchées en CUI en janvier 2008 par Cyrille Hamilcaro alors maire de Saint-Louis. Les contrats avaient ensuite été annulés par le nouveau maire en place, Claude Hoarau.
Le personnel avait finalement été réintégré en août 2008 jusqu’au début de cette année. C’est en janvier 2009, que les syndicats ont porté plainte pour licenciement abusif argumentant également que le volet obligatoire portant sur l’insertion de ce genre de contrat n’avait pas été respecté.
C’est donc hier que le tribunal a donné raison aux 73 plaignants. Il a requalifié les CUI en contrat à durée indéterminée à temps partiel et validé le principe de licenciement abusif. Chaque plaignant doit recevoir une somme d’environ 14 000 euros.
En attendant, Rémi Boniface, l’avocat représentant la Caisse des écoles de Saint-Louis, a décidé de faire appel de la décision.