L’IGPN a évoqué une défaillance concernant le vol des 52 kg de cocaïne au cours de l’été dernier, au siège de la PJ parisienne.
Au 36 Quai des Orfèvres, siège de la PJ à Paris, 52 kilos de cocaïne qui se trouvaient sous scellés, ont été volés. L’Inspection générale de la police nationale a déclaré ce jeudi que « c’était une défaillance individuelle ». Cette déclaration suit l’audit mené par Marie-France Monéger, la responsable de l’IGPN, à la demande du ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve.
Le rapport de la Police des polices semble dédouaner le chef de brigade des « stups ». "Le dispositif de gestion de la brigade est de niveau très satisfaisant", a rapporté Mme Monéger. Selon ses dires, le patron des Stups avait déjà fait tout ce qu’il fallait. Il a demandé des moyens matériels, lancé un rappel à ses collaborateurs et le plus grand sérieux était pris par rapport à la sécurité de la pièce des scellés. Pour renforcer ces dires, elle s’appuie sur la commande d’une caméra de surveillance qui devait être installée en septembre ainsi que d’une porte blindée. Toujours d’après la responsable, les contrôles ont été renforcés par rapport à l’incident.
Malgré tous ces signaux positifs, l’audit a tout de même mis en exergue le côté ancien, la "vétusté", du siège de la PJ.
Par ailleurs, un groupe de travail police/justice a été mis en place pour trouver des moyens afin de régulariser la conservation des scellés de drogues dans les services de police. Mme Monéger tient également à demander un suivi plus pointu sur la formation et le recrutement des agents des stupéfiants notamment par rapport à leurs sélections finales.
N’ayant pas donné de détails sur l’enquête en cours dont elle a aussi la charge, elle a fait remarquer "le « choc » subi par les policiers de la brigade des stupéfiants qui ont effectué un « retour d’expérience » et collaboré avec l’IGPN pour cet audit".