Face à cette catastrophe naturelle, le président nigérien Muhammadu Buhari a annoncé lundi avoir donné le feu vert pour le déblocage de 3 milliards de nairas (7,1 millions d’euros). Cette somme sera destinée à l’approvisionnement en matériel médical et de secours.
Le bilan est lourd. Au moins une centaine de personnes sont décédées dans dix Etats à la suite des graves inondations au Nigéria. Tel est le chiffre sorti par le principal organisme de secours du pays. L’état de catastrophe nationale a été décrété dans quatre Etats : Kogi, Delta, Anambra et Niger, a confié Sani Datti, de l’Agence nationale pour la gestion des urgences (NEMA) cité par Le Monde. Cette mesure a été décidée après le débordement des fleuves Niger et Bénoué causé par les fortes pluies saisonnières. En conséquence, des communautés et des fermes ont été submergées d’eau. Dans la foulée, des dizaines de milliers de personnes étaient bloquées dans leurs maisons.
Devant l’urgence de la situation, le président Muhammadu Buhari a affirmé lundi qu’il a donné son accord pour le déblocage de 3 milliards de nairas (7,1 millions d’euros). Cette enveloppe servira pour acheter du matériel médical et de secours. Huit autres Etats, parmi les douze les plus touchés par les catastrophes, ont été placés sur une liste de surveillance. D’après l’agence météorologique nationale, de nouvelles pluies étaient attendues ce mardi.
Le niveau de l’eau dans la capitale de l’Etat de Kogi, Lokoja a atteint 11,06 mètres. Il se rapproche alors de celui de l’inondation dévastatrice de 2012 où des centaines de personnes ont péri au Nigeria. La saison des pluies, qui s’étale de mai à septembre provoque souvent des inondations le long des rivières au Nigeria.
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