Les parents de la petite Inaya, âgée de 20 mois, morte battue par ses parents, ont écopé de 30 ans de prison chacun. Ils ont caché le décès pendant un an.
Les faits remontent à 2011. La petite Inaya, âgée de 20 mois, a succombé aux coups de ses parents, Grégoire Compiègne et Bushra Taher-Saleh, qui ont établi une sorte de pacte de silence autour de l’infanticide. Tous deux ont été condamnés à 30 ans de prison aux assises de Bobigny. La peine est supérieure de dix ans par rapport à la décision pour la mère en première instance. Le tribunal a estimé qu’elle était tout aussi coupable que le père.
L’avocat général Bernard Farret a révélé que la petite fille victime d’infanticide n’est pas décédée à la suite d’un coup particulier, mais d’une succession de violences physiques et psychologiques perpétrées par ses deux parents. Il révèle que la petite fille passait ses journées enfermée dans une chambre, et qu’elle était couverte de bleus. Son crâne était rasé après une grave brûlure, elle avait deux côtes cassées et ne mangeait plus.
Selon Bernard Farret, les dernières violences qui ont causé la mort de la petite fille étaient données par sa mère. Elle a secoué le bébé qui réclamait son assistante familiale où elle avait été placée dans un premier temps, avant de revenir chez ses parents.
Après le décès, les auteurs de ce terrible infanticide ont enterré le corps dans une forêt située à quelques centaines de mètres de leur maison, dans la commune d’Avon, en Seine-et-Marne. Ils ont caché leur méfait pendant un an, jusqu’en janvier 2013. "Ce pacte de silence constant est une preuve de plus de la coaction, c’est une signature de la coaction", a soutenu l’avocat général.
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