Trois énormes antennes paraboliques ont été installées dans une annexe de l’ambassade de Chine à Chevilly-Larue, en Ile-de-France. Un centre d’écoute y serait opérationnel.
Le site metronews.fr se demande aujourd’hui si les "grandes oreilles de Pékin" se trouvent dans le Val-de-Marne. Citant L’Obs paru aujourd’hui, ce serait bien vraisemblablement le cas. A Chevilly-Larue, l’ambassade de Chine en France possède une annexe discrète, un territoire "inviolable de plus d’un hectare où, selon les conventions internationales, la police française n’a pas le droit de pénétrer", explique l’hebdomadaire.
La mairie de la ville est incapable de dire ce qui se trouve derrière les murs de la forteresse. On peut y trouver un court de tennis, un parking et trois immeubles censés héberger des diplomates chinois. Mais sur l’un des bâtiments trônent trois énormes antennes paraboliques. L’une d’elle, flambant neuve, fait plus de cinq mètre de haut.
Il s’agit d’"antennes pour la communication" d’un simple "service logistique" de l’ambassade, affirme sans plus de précisions l’attachée de presse à la représentation chinoise à Paris. Mais pour les services secrets français, ce lieu abrite un centre secret d’écoutes satellitaires. Il servirait à espionner une partie des communications entre l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient.
Une source de l’hebdomadaire affirme que ce centre dépend de l’équivalent chinois de la NSA américaine, "l’APL-3, c’est-à-dire le troisième département de l’état-major de l’Armée populaire de Libération". Selon un spécialiste des interceptions satellitaire, deux paraboles serviraient à écouter, la troisième à transmettre vers la Chine la les informations captées.