S’exprimant au lendemain des Européennes, François Hollande a commis un lapsus en assurant que « partout les partis européens progressent ». L’Elysée reconnaît qu’il s’agit d’une erreur.
Alors que plusieurs pays ont vu une montée en puissance des eurosceptiques à l’issue des Européennes qui se sont achevées dimanche, François Hollande a déclaré hier : "C’est vrai, partout les partis européens progressent. Mais c’est en France, pays fondateur de l’Union Européenne, Patrie des droits de l’homme, pays des libertés que l’extrême droite arrive aussi largement en tête". Un lapsus qui n’a pas échappé à l’oreille affûtée des journalistes.
"Cinq petites minutes enregistrées et un lapsus", tâcle aussitôt Le Figaro qui évoque "une analyse intentionnelle du chef de l’État" du fait que la version écrite dudit discours envoyée aux organes de presse reprenait les mêmes propos sans qu’aucune rectification n’ait été faite par rapport à ce lapsus.
Dans de nombreux pays, les voix des urnes ont été favorables aux europhobes, notamment en France, avec la victoire du FN, au Danemark ou encore en Grande-Bretagne, rappelle le quotidien. Le Figaro affirme ainsi avoir contacté la présidence compte tenu des propos du n°1 élyséen. Et la réponse fut : " François Hollande a bien commis une erreur. Il souhaitait parler de la progression des « partis anti-européens » dans l’Union…".