Il est désormais difficile de se procurer du vaccin contre la rage dans les pharmacies. Il y aurait « une rupture de stock nationale » alors qu’il est conseillé avant de se rendre dans certaines zones d’Afrique ou d’Asie.
La [rage->http://www.linfo.re/tags/maladie] est une maladie mortelle, transmise par des mammifères. Elle est responsable de 60 000 décès annuels dans le monde. Le [vaccin->http://www.linfo.re/tags/vaccins] contre cette maladie est vivement recommandé par le Haut Conseil de la santé publique, surtout en cas de déplacement vers les contrées isolées d’Asie et d’Afrique.
Depuis un mois, selon Le Parisien, ces injections connaissent une pénurie inédite. Comme l’a indiqué un pharmacien à un parisien voulant s’en procurer : "Un vaccin contre la rage ? Ce n’est même pas la peine d’essayer, il y a une rupture de stock nationale. Vous n’en trouverez dans aucune officine". Le Sénat serait en train de chercher une solution.
Les seuls fournisseurs du vaccin de la rage en [France->http://www.linfo.re/tags/france] sont GlaxoSmithKline (GSK) et Sanofi. Ce sont également les deux plus grands producteurs dans le monde. Pour argumenter cette pénurie, une porte-parole de Sanofi, Christèle Chave a expliqué qu’ils auraient été ralentis par des recherches de qualité. La production des injections prendrait jusqu’à trois ans.
A ce jour, environ 500 à 700 personnes se présenteraient chaque jour au centre de vaccination d’Air France qui accueille les voyageurs, dans le Xe arrondissement de Paris, avant leur déplacement, selon toujours Le Parisien. L’agent d’accueil, Andrea souligne que : "L’idéal est de venir 15 jours avant le départ, car il faut deux injections à une semaine d’intervalle".
Comme ces dernières années, des tensions d’approvisionnement ont été constatées en France. Pour faire en sorte que ce genre de situation se reproduise, avec l’accord de l’Agence du médicament, les laboratoires ont pris la décision de retirer les vaccins de la rage au niveau des pharmacies afin d’approvisionner les centres hospitaliers et de vaccination sur le territoire.
En attendant que tout revienne dans l’ordre, en cas de morsure par un animal en rage, mais n’ayant pas été immunisé avant le départ, il est possible de se rendre dans un centre de vaccination sur son lieu de vacances ou une fois arrivé en France. "Le mieux est d’éviter de s’approcher des animaux errants", conseille le responsable adjoint du Centre national de référence de la rage à l’Institut Pasteur, Laurent Dacheux.