L’ambassadeur de la Fondation Abbé Pierre à Paris, Charlemagne, et la chargée de mission Sylvie Leclerc évoquent les actions mises en place.
Charlemagne, un habitant de Tan Rouge concerné par le mal logement, est devenu l’ambassadeur fin 2016 de la fondation Abbé Pierre sur le sujet.
L’homme fait partie des personnes soutenues par le projet de réhabilisation mené par l’association.
L’homme est accompagné dans la réhabilitation de sa maison qui était insalubre.
"L’a fé béton en dedan, l’a met le fer pou met le placo, la fini l’enduit. Quand bana i sa va mi di de laisse les outils."
"L’a change le case, la change la chambre, la cuisine et cabinet. Mi té fé chauff l’eau et prend mon bain."
"A moin aussi mi fé le travaux."
"I faut pas avoir honte, i fau demandé si ou n’a besoin."
"Je dirais qu’un des axes majeurs est la lutte contre l’habitat indigne. La fondation soutient des actions d’amélioration en faveur des ménages défavorisés dans des habitats précaires et qui ne peuvent pas prétendre aux dispositifs d’aide."
"La fédération mène des projets avec des familles dans le cadre de l’auto-réhabilitation accompagnée. Les personnes sont mobilisées pour avoir des conditions de vie améliorées."
"Chez Charlemagne, les travaux sont à 60% d’état d’avancement. On va au rythme des familles. Comme Charlemagne le dit, il est capable de continuer les travaux."
"Il a été ambassadeur. Il était volontaire dans le cadre de la préparation de la campagne présidentielle. L’association a voulu montrer les personnes mal-logées. Cela a été un parcours qui a commencé en métropole pour se terminer à La Réunion. Nous avons voulu montrer qu’à La Réunion, il y a encore des personnes qui vivent dans des maisons insalubres."