Représentants de la direction et des salariés de la Société Industrielle de Bourbon sont réunis depuis ce mercredi matin pour examiner le plan de cessation d’activité. 32 personnels risquent de perdre leur emploi.
L’usine de la Société Industrielle de Bourbon est à l’arrêt depuis ce matin mais les employés espèrent reprendre le travail très bientôt... avec des garanties pour l’avenir. Ce mercredi, la Direction a convoqué les délégués du personnel, ainsi que les experts comptables pour discuter du plan de cessation d’activité annoncé la semaine dernière.
Ce plan représente une épée de Damoclès pour les salariés de la SIB car il prévoit la suppression de 32 postes. Pour les travailleurs concernés, la fermeture de cette filiale du groupe Palmolive-Colgate n’est pas envisageable. Ils excluent également un possible reclassement en métropole.
Les discussions qui se poursuivent au siège de l’entreprise sont capitales. Ce matin, la délégation parisienne du groupe américain a exposé ses raisons aux salariés, évoquant une rentabilité trop faible de la SIB et un marché restreint.
Mais ces arguments ne convainquent pas les personnels qui brandissent à leur tour des chiffres et mettent en avant les bénéfices dégagés depuis trois ans.
A 11h30, aucune proposition concrète de la Direction n’avait été rendue publique. Les salariés restent dans l’expectative. Il y a cinq ans, un plan de départs volontaires a été proposé par la Direction de la SIB afin de réduire les effectifs. Cette procédure pourrait être discutée aujourd’hui lors du comité d’entreprise.
Ce mercredi, les salariés de la Société Industrielle de Bourbon ont reçu le soutien de Danio Riquebourg et de la CGTR port et docks.