Depuis le 1er juillet, l’éclairage des bureaux ou des magasins est interdit entre 1 heure et 7 heures du matin. En cas d’infraction, l’amende peut aller jusqu’à 750 euros.
Cette mesure du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie doit permettre d’économiser de l’énergie et de l’argent. A La Réunion, peu de magasins laissent leurs vitrines éclairées en deuxième partie de soirée. Les stores sont souvent baissés et les lumières éteintes avant minuit.
Mais pour les commerçants qui persistent à laisser la lumière, une amende de 750 euros peut leur être infligée. En centre-ville de Saint-Denis, ils ne sont que quelques magasins à laisser leurs vitrines éclairées toute la nuit.Une façon d’attirer l’oeil des passants avouent les commerçants. Depuis le 1er juillet 2013, tout éclairage de magasin est pourtant interdit entre 1 heure et 7 heures du matin.
Certains commerces sont déjà équipés de programmateurs. Peu avant une heure, il est donc encore possible de faire du "lèche-vitrine" mais quelques minutes plus tard, c’est le noir total. Il suffit pour cela d’installer un appareil spécifique dans le tableau électrique du magasin pour déterminer les heures d’éclairage.
Selon le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, la réduction des éclairages nocturnes permettrait d’économiser l’équivalent de la consommation annuelle de 750 000 ménages. Cela reviendrait donc à éviter l’émission de 250 000 tonnes de CO2, pour une économie à l’échelle nationale de 200 millions d’euros.
A Saint-Denis, les commerçants sont nombreux à déjà jouer le jeu. Les bureaux et façades de bâtiments sont également concernés. A terme, ce sont les éclairages publics qui pourraient être éteints sous certaines conditions en deuxième partie de soirée. C’est déjà le cas à Bras Panon et à l’étude sur la commune de Sainte-Suzanne. L’éclairage public peut représenter jusqu’à 50% de la facture électrique des communes.
Des dérogations seront possibles sur arrêté préfectoral la veille des jours fériés mais également durant la période de Noël, lors d’évènements exceptionnels à caractère local, dans les zones touristiques d’affluence exceptionnelle ou d’animation culturelle permanente.