Les deux Dionysiens qui comparaissent devant la Cour d’Assises pour leur implication présumée dans l’immolation de Jean-Pierre Lycurgue en septembre 2010 seront fixés ce jeudi. Ils encourent la perpétuité.
Jugés pour assassinat et tentative d’assassinat, Jean-David Morin et Frédéric Adamo connaîtront ce jeudi la décision de la Cour d’Assises.
Hier, sept témoins ont défilé à la barre et dressé le portrait des deux accusés. Deux hommes dont le faible niveau intellectuel et le manque d’empathie ont été mis en avant par les experts lors de la première journée d’audience.
Dans le box des accusés, les deux anciens camarades de beuverie ont joué la division hier, se rejetant mutuellement la responsabilité du drame survenu en septembre 2010 au marché forain du Chaudron. Jean-David Morin qui a aspergé d’essence Jean-Pierre Licurgue avant de l’immoler a reconnu en partie les faits qui lui sont reprochés.
Si le principal accusé admet avoir aspergé d’essence le corps de la victime, il dit ne plus se souvenir du reste car il était sous l’effet de l’alcool et du rivotril. Frédéric Adamo adopte lui une autre ligne de défense et nie toute responsabilité dans cette affaire sordide.
Jugé pour complicité d’assassinat, Frédéric Adamo qui comparait libre a rejeté la culpabilité sur son ancien dalon, sans pouvoir expliquer à la Cour les raisons pour lesquelles il avait donné son bidon d’essence à Jean-David Morin le jour du drame.
Les deux hommes risquent la réclusion criminelle à perpétuité. La Cour d’Assises prononcera son verdict dans la journée.