Le gouvernement a proposé un amendement pour fusionner France Télévisions, Radio France, France Médias Monde, et l’Ina. Celui-ci a été validé mardi soir en commission.
Dans la soirée du mardi 14 mai, les députés ont donné leur accord en commission pour fusionner les entités de l’audiovisuel public au 1er janvier 2026. Ce projet, porté par la ministre de la Culture Rachida Dati, vise à regrouper France Télévisions, Radio France, l’INA, et initialement France Médias Monde, mais cette dernière a été exclue de la fusion lors du vote. Dans le cadre de la première lecture d’une proposition de loi initiée par le Sénat, l’amendement gouvernemental a été adopté par 30 voix contre 18.
Cette initiative, soutenue par la majorité, est cependant critiquée par des partis de gauche et des syndicats. Ces derniers estiment que la réforme risque de porter atteinte à la diversité et à l’indépendance des médias publics. Malgré cela, Rachida Dati défend fermement le projet, affirmant que "le moment politique est venu" pour une telle réorganisation.
D’après la ministre, l’audiovisuel public possède des "forces indéniables", mais qu’elles sont actuellement "dispersées". Elle a mis en garde contre un potentiel "affaiblissement" face à la concurrence des plateformes internationales comme Netflix. Malgré les réticences de certains alliés de la majorité présidentielle, qui conseillent de ne pas précipiter les choses, la ministre a affirmé que le sujet est désormais "mûr" pour cette transformation.
> Suivez l’actualité en France sur Linfo.re