Le navire câblier « Chamarel » qui appartient à la flotte de France Télécom Marine a pris feu jeudi jeudi 8 août au large de la Namibie, alors qu’il effectuait une opération de maintenance.
Le 8 août dernier, un violent incendie s’est déclaré à bord du navire câblier Chamarel de France Télécom. "Les 56 membres de l’équipage ont pu être sauvés" mais ils ont tous été contraints de quitter le navire après avoir tenté d’éteindre l’incendie. Les membres de l’équipe du Chamarel ont été secourus par bateau de pêche namibien.
Le feu s’est déclaré au large de la Namibie alors que le Chamarel revenait d’une mission de maintenance sur le câble Sat3-Safe.
Dans son communiqué de presse, Orange évoque un incident majeur. "L’incendie a ravagé la passerelle ainsi que tout le pont central du Chamarel . Seule une partie des ponts avant et arrière semblent avoir été épargnés. L’intégrité de la coque ne serait néanmoins pas remise en cause" précise le site Ariase.com.
Orange précise que "l’origine de l’incendie n’a pas encore été établie et une enquête approfondie sera menée dès que le navire aura été ramené au port".
Pour plus de précision : "L’opérateur télécoms vient de festonner l’est de l’Afrique avec son câble Lion 2, et est en train d’achever la pose du câble ACE le long de la côte ouest" précise. L’incident s’est déroulé au large de la Namibie alors que le Chamarel revenait d’une mission de maintenance sur le câble Sat3-Safe".
"Construit en 1974 et long de 135 mètres, le Chamarel est le navire qui a notamment déployé les câbles sous-marins ACE et LION qui relient l’Europe à l’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’à Madagascar, la Réunion et l’île Maurice. Stratégiques et indispensables, ces liaisons internationales de fibres optiques constituent l’épine dorsale d’Internet et sécurisent les communications entre les pays".
En raison des importants dégâts causés par l’incendie, "il semble que le Chamarel ne pourra pas assumer les missions de maintenance des câbles de l’hémisphère Sud pendant une longue période".
Sans le Chamarel pour intervenir au large de la moitié sud de l’Afrique, les communications et l’accès à Internet haut-débit depuis les îles de la Réunion et de Mayotte pourraient être perturbés.
Source : Ariase.com / Les Echos