Les rues de Dacca, la capitale du Bangladesh, ont été envahies par des torrents ensanglantées en raison de la conjonction des célébrations de l’Aïd ail-Kebir et des pluies de la mousson.
Le spectacle est déconcertant, commente LCI. Les rues de Dacca, la capitale du Bangladesh, ont été envahies par des torrents et des mares ensanglantés en raison des sacrifices d’animaux pour les célébrations de la fête musulmane de l’Aïd ail-Kebir et la pluie. L’Aïd el-Kebir est la fête la plus sacrée pour les musulmans sunnites. Cette année, la fête est tombée en même temps que les grosses pluies annuelles marquant la saison des moussons, très humide dans cette partie nord de l’océan Indien.
Les autorités de la ville de Dacca avaient pourtant tenté de se préparer en délimitant environ un millier de zones spécifiques pour les sacrifices de l’Aïd el-Kebir, s’assurant à ces endroits-là de la salubrité des voies d’écoulement du sang dans la ville. Dacca compte près de sept millions d’habitants. Malgré ces précautions, de nombreuses personnes ont été vues pratiquer ces sacrifices de l’Aïd el-Kebir en pleine rue, entraînant la naissance de cette rivière de sang.
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