Patrick Lebreton estime que "l’heure est maintenant venue de rompre avec un système qui préserve des situations bien mal acquises, qui paralyse les énergies et qui génère le renoncement et la résignation, notamment de notre jeunesse".
Dans le cadre de sa prise de parole au coeur de l’Assemblée Nationale, il a souligné qu’il est nécessaire de "s’attaquer réellement aux retards en matière d’infrastructures de santé, d’emploi, d’éducation, d’alphabétisation, de logement ...". Sans omettre de souligner que "la lutte contre l’intolérable phénomène de la vie chère doit enfin devenir une priorité par la remise en cause des circuits économiques mais également par un soutien direct au pouvoir d’achat (hausses du SMIC et des minimas sociaux)".
Enfin et surtout, Patrick Lebreton affirme qu’il faut maintenant "jeter les bases d’un nouvel ordre économique et de définir un nouveau modèle de développement pour les territoires de l’outre-mer, pour mettre fin à un système qui favorise la rente et l’oligarchie financière au détriment de l’initiative, de l’insertion des jeunes et de l’émancipation des ultramarins".
Hier, le député-maire de Saint Joseph a déclaré à l’Assemblée Nationale : "comme chaque année depuis 2007, la présentation du budget Outre-mer s’accompagne d’une grande déception.Et beaucoup de mes collègues, si ce n’est tous sur les bancs de « la Majorité », ont parlé de sanctuarisation en matière de crédits affectés au logement social. Alors s’il est bien une donnée qui soit sanctuarisée par votre gouvernement, c’est la déception. Et malgré cela, cette année, c’est l’indignation qui prend le pas sur la déception. Ce budget est cette année encore plus cruel pour nos territoires. Mais force est de déplorer que c’est sous votre responsabilité que l’Outre-mer a été le plus durement atteint. L’outre-mer n’a jamais été aussi mal traité".