Manifester contre les réductions de poste abusives, c’est le souhait des représentants enseignants qui se rassemblent ce matin. Persuadés que ce "genre de méthode affecte l’ensemble des établissements scolaires du premier et du second degré", ils sont prêts à faire entendre leur mécontentement.
Le mot d’ordre de grève a été lancé en métropole et est ce matin relayé localement. Les représentants du milieu enseignant marquent aujourd’hui leur solidarité, à plus petite échelle mais avec autant d’arguments. C’est à 10h devant le Rectorat que les militants de l’enseignement se sont regroupés.
Montrer leur soutien envers l’hexagone mais aussi relater des réalités propres à l’île. Les militants précisent que la situation dans le département est particulièrement absurde. La Réunion subit les même réductions de poste que la métropole alors que son cas est particulier. La Réunion et la Guyanne sont les deux seuls départements dans lesquels des établissement scolaires ouvrent encore.
Un certain retard pédagogique est également à déplorer. "Supprimer des postes ne ferait donc qu’empirer cette situation déjà bancale", témoigne un enseignant. "La suppression de postes entraine la fermeture de classes et la surcharge d’autres", précise-t-il, "la situation va donc forcément se dégrader, nous préférons la traiter le plus rapidement possible".
L’urgence est donc de geler les suppression de postes, de restituer les 161 postes qui ont été enlevés et de proposer une nouvelle approche pédagogique plus appropriée.