La députée-maire Huguette Bello salue la rapidité du gouvernement à avoir pallié au manque juridique laissé par l’abrogation de la loi sur le harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel.
La nouvelle loi sur le harcèlement sexuel a été adoptée aujourd’hui au parlement deux mois et demi après l’abrogation du délit de harcèlement sexuel par le Conseil constitutionnel.
La députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello salue "la célérité avec laquelle le gouvernement a réagi avec l’examen en urgence de ce présent texte, ainsi que la réactivité de nos collègues sénateurs qui, dès l’annonce de cette décision, ont créé fort opportunément un groupe de travail et déposé pas moins de sept propositions de loi".
Mais pour la députée de La Réunion, il faut aller au delà du volet juridique pour lutter contre le harcèlement sexuel. Elle appelle ainsi à "la création de cet observatoire national des violences envers les femmes dont le principe a été plusieurs fois évoqué, notamment lors de l’examen de la loi de 2010. Je pense aussi aux nécessaires mesures de prévention et de sensibilisation, particulièrement auprès de la médecine du travail et des représentants du personnel. Je pense encore aux dispositifs d’accompagnement des victimes, pour lequel il faut souligner l’implication assidue, mais bien souvent isolée, des associations".
Huguette Bello ajoute que "nous sommes favorables à la modification du Code du travail et à l’inscription du harcèlement sexuel dans la loi de 1983 relative aux droits et obligations des fonctionnaires".