Rendez-vous ce soir dans les airs, la tête à l’envers. Avec Jean Hily, pilote d’ULM et pro de voltige aérienne ! Boucles, tonneaux, tête en bas, vrilles... La pratique s’est développée pendant la Première Guerre mondiale pour échapper aux ennemis. Depuis, toutes ces acrobaties sont dédiées au loisir ou à la compétition. Il faut juste arriver à les supporter…
Jean Hily est pilote de voltige aérienne à l’aérodrome de Gillot. Il est pilote depuis 1992. "La voltige c’est prendre une machine et faire des figures dans le ciel. Tu peux te retrouver en moins d’une seconde du positif à du négatif.
En positif tu va avoir le sang qui descend à tes pieds et en négatif, tout le sang va remonter à la tête. J’ai vu des gens très sportifs et qui n’ont pas résisté. Et à l’inverse des gens qui ne font pratiquement pas de sport et résister ça dépend du corps humain et de beaucoup de choses", confie-t-il.
Jean Hily a plus de 12 000 heures de vol à son actif. Boucles, tonneaux, vrilles ou chandelles, à 300 km/h il faut avoir le coeur bien accroché pour résister aux figures aériennes.
Depuis les premières acrobaties inventées par les premiers voltigeurs de la Première Guerre mondiale pour échapper aux tirs ennemis, les avions sont devenus beaucoup plus rapides et les sensations beaucoup plus fortes aussi. A 4 G, le corps humain subit des accélérations qui conduisent à multiplier son poids par quatre !
Très vite, le coeur se serre, la pression sanguine augmente et la respiration accélère en même temps que le rythme cardiaque. Les accélérations négatives, quand l’avion est positionné sur le dos sont les plus impressionnantes.