Le Pape François est en visite dans l’océan Indien, l’occasion d’interroger les personnalités réunionnaises sur leur relation avec la religion.
Quelque soit sa religion, avoir la foi me semble primordial. Il s’agit d’une sorte de cadre dans lequel chacun peut évoluer librement et trouver des réponses à ses questions. On peut tout à fait être croyant et pratiquer à sa convenance, ou à son rythme.
Certains éprouveront le besoin de se rendre tous les jours dans un lieu de culte, d’autres plus rarement. Qu’importe la fréquence de sa pratique, compte avant tout l’importance que l’on veut donner à sa foi.
Sans détour, la place de la religion, de la foi, du spirituel est très importante dans ma vie. J’ai reçu une éducation religieuse, des valeurs transmises aussi par mes parents, ma mère en particulier, ma grand-mère aussi qui passait beaucoup de son temps consacré à la prière.
Là encore, et de mon point de vue, La Réunion est une terre religieuse. Une terre aussi de tolérance où chacun au sein de sa communauté religieuse peut librement pratiquer sa foi. Les membres du dialogue inter religieux auront beaucoup aidé à cela. Je suis convaincu également pour ma part que le vivre ensemble Réunionnais repose pour l’essentiel justement sur cette dimension liée à la foi, tout autant qu’au respect des valeurs républicaines et familiales.
C’est un moment évidemment intense et majeur pour tous les catholiques des îles de l’Océan indien et au-delà pour toutes nos populations. Beaucoup de Réunionnais effectuent le déplacement pour assister aux différents moments que le Pape François a choisi de consacrer à notre région. Les messages qu’il aura à prononcer sont très attendus et je le pense écoutés et entendus par tous.