Afin de se concerter sur la fin de la campagne sucrière, une table ronde est organisée en préfecture ce vendredi.
"Depuis que la campagne sucrière a débuté dans l’Est, quasiment toutes les semaines il y a une panne. Notre inquiétude à nous c’est de trouver une indemnisation pour ces planteurs-là car on peut calculer de toutes les manières possibles, il y a une perte", lance Alix Marde, vice-président de la FDSEA.
Isidore Laravine, planteur et co-président du Comité paritaire de la canne et du sucre (CPCS) d’estimer : "Ce n’est pas normal, toutes les industries ont des casses. Aujourd’hui, ce taux est trop élevé chez Albioma et ces pannes pénalisent toute la filière canne-sucre."
Pour Bruno Robert, premier vice-président de la Chambre d’Agriculture, "nous planteurs avons insisté pour mettre sur la table la question des indemnisations. On a démontré maintes fois qu’une canne qui reste au champ et qui n’est pas réceptionnée, c’est des pertes conséquentes, que nous avons estimé pour les 9 jours de pannes en début de campagne entre 400 000 à 500 000 euros. Pour la première fois on a déposé le dossier sur la table et on a demandé aux industriels une façon d’indemniser les planteurs."
Florent Thibault, co-président du groupement industriel de l’Interprofessionde d’analyser : "L’usine elle est liée à la centrale thermique et quand la centrale thermique connaît un problème technique pour x raison, il y a forcément des répercussions sur la marche de l’usine et donc les planteurs et l’usine connaissent des difficultés à ce moment-là. "