Une flambée du prix du pétrole a été constatée dans le monde après les attaques des installations en Arabie Saoudite.
A la suite des attaques contre des installations pétrolières en Arabie Saoudite, la crainte d’une augmentation du prix du carburant plane dans le monde, rapporte Le Figaro. Mardi 17 septembre, le gouvernement français a demandé une certaine "modération" aux pétroliers, quant à la possibilité d’une hausse.
Interrogé sur Franceinfo, le secrétaire d’Etat aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a rappelé que le niveau du pétrole actuel est pareil à celui de mai dernier. "Nous ne sommes pas dans une crise telle que nous l’avons connue en 2008 avec des prix qui avoisinaient les 150 dollars", a-t-il souligné.
Toutefois, à cause de la flambée du prix du brut, les professionnels du secteur ont tiré la sonnette d’alarme sur une augmentation de 4 à 5 centimes du litre d’essence, lundi 16 septembre. En effet, le cours du Brent de la mer du Nord, une référence sur le marché mondial, a bondi de plus de 14,6%, à 69,02 dollars. C’est la plus forte progression enregistrée depuis sa création en 1988. Pareillement, une hausse de 14,7% a été aussi ressentie pour le baril de WTI qui coûte 62,90 dollars, soit sa plus forte hausse, également, depuis décembre 2008.
Outre cette augmentation du prix, la population craint également une pénurie de carburant. Pourtant, Elisabeth Borne, la ministre de la Transition écologique, a assuré, sur France 2, qu’"il n’y a pas de problème d’approvisionnement". Elle a expliqué qu’il y a des stocks chez les compagnies pétrolières. D’ailleurs, comme la plupart des grands pays, la France a des stocks stratégiques qui représentent 90 jours, c’est-à-dire trois mois de consommation. "Donc il n’y a aucune crainte sur l’approvisionnement", a-t-elle confirmé.
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