Les officiers du Parc national accompagnés de volontaires réintroduisent des plantes endémiques pour préserver la forêt semi-sèche de la Grande Chaloupe. Cet espace rare est en danger.
Des espèces endémiques de La Réunion comme le Bois Blanc Rouge ou la Mauve sont régulièrement replantées dans les hauteurs de la forêt de la Grande Chaloupe. Une soixantaine de plants vont être mis en terre par des amoureux de la nature encadrés par le Parc national.
Le convoi doit d’abord se frayer un chemin à travers les mauvaises herbes pour rejoindre le coeur de la forêt semi-sèche dans les Hauts de la Grande Chaloupe. Là, de nombreuses espèces endémiques ont déjà été plantées, ce lieu est donc d’une extrême rareté. Pour les officiers du Parc national, il est primordial de préserver cette partie de la forêt.
Une fois arrivés sur le lieu de la plantation, agents du Parc national et bénévoles doivent d’abord désherber la zone avant de planter les arbres endémiques. Pour les volontaires, c’est une fierté de participer à la protection de cet environnement unique.
Le chantier a été entamé il y a 3 ans et 90 000 plants ont déjà été introduits dans cette forêt. Ce projet de reboisement de la forêt semi-sèche doit s’achever cette année. Pour autant, d’après les officiers du Parc national, il faudra 5 à 10 ans pour que la forêt soit autonome.