Les handballeurs tricolores quittent l’Euro 2012 par la petite porte après avoir décroché un nul (29-29) contre les Islandais. Leur parcours dans cette compétition a été décevant et les Experts n’ont pas pu tenir leur rang. Ils enregistrent deux victoires, trois défaites et un nul dans cet Euro 2012.
Déjà évincés de la course aux demi-finales, les Français ont été tenus en échec par l’Islande dans un match sans enjeu mercredi à Novi Sad, en Serbie. Cette rencontre scelle la pire performance des Bleus depuis leur "invasion" au plus haut niveau mondial il y a 20 ans.
Avec ce résultat, l’équipe de France termine à la dernière place de leur groupe. "Il était temps que ça s’arrête", a lâché l’entraineur Claude Onesta qui, après avoir mené ses hommes plus haut qu’ils ne sont jamais allés avec quatre titres en quatre ans, l’a aussi vu plonger au plus bas. Les Tricolores n’avaient plus terminé au-delà de la 7ème place dans aucun des vingt-quatre grands tournois -Jeux olympiques, Mondial et Euro- qu’ils ont disputé depuis leur 9èmeplace au Mondial de 1990 en République Tchèque.
Les Bleus finissent l’Euro avec deux victoires, trois défaites, et un nul. Pour les joueurs de Claude Onesta, la compétition est officiellement terminée comme la troisième place du groupe n’est plus accessible. Les experts ne joueront donc pas le match pour la cinquième place vendredi à Belgrade. Ils quitteront la Serbie ce jour.
Le coach des handballeurs français reste optimiste, et se projette avec détermination et envie vers le principal objectif de son équipe, les prochains Jeux olympiques prévus à Londres dans quelques mois. Claude Onesta a estimé : "On va se servir de nos conneries pour faire mieux plus tard. Gagner, remporter les titres était devenu naturel, presque trop (...) Inconsciemment, chacun a peut-être mis un petit coup de frein en pensant aux Jeux". Il a ensuite lancé : "Il n’était peut-être pas raisonnable d’avoir deux objectifs la même année. Maintenant, je donne rendez-vous aux autres équipes qui seront qualifiées pour Londres et je leur dis : Cette fois, la France sera prête".