L’ex-reine de beauté réunionnaise Valérie Bègue a décidé de renoncer à ses poursuites concernant les photos volées parues dans le magazine Entrevue après son élection au trône de Miss France en 2008.
Valérie Bègue s’est désistée de sa plainte concernant ses photos controversées qui lui ont lui coûté son titre de Miss France. L’ancienne reine de beauté péi avait pourtant demandé 200 000 euros de dommages et intérêts pour atteinte à l’intimité de la vie privée, mais pour sa plus grande déception, elle avait été déboutée le 16 novembre 2010.
Après avoir fait appel pour les intérêts civils, elle se résout aujourd’hui à mettre un point final à la procédure judiciaire. Dans un arrêt daté du 9 novembre 2011, la cour d’appel « donne acte de ce désistement ». « Je pense qu’elle souhaite désormais tourner la page », déclare son avocat Me Iqbal Akhoun au Journal de l’Ile. « Je pense que la décision a été très dure à vivre pour Valérie Bègue. Ca a été dur à accepter », ajoute-t-il. Et de conclure : « C’est une affaire qui a tout de même commencé en décembre 2007 ».
Pour rappel, Me Akhoun assurait au temps fort de la bataille judiciaire que la démarche de sa cliente n’était pas dictée par l’apanage du gain. « Elle demandait cette somme pour le principe, pas pour une question d’argent », insistait l’homme de la loi.
En revanche, les responsables de la publication de ses photographies dans la revue Entrevue ont tout de même été condamnés pour vol et recel. A commencer par celui qui a récupéré les clichés dans les archives de la société Pardon pour les revendre à la presse à scandale pour 8 000 euros. L’ancien webmaster Frédérick Banor a écopé de 4 mois de prison avec sursis pour vol puis relaxé pour atteinte à l’intimité de la vie privée.
Le journaliste pigiste, Franck Rousseau, qui a transmis les images compromettantes à Entrevue, a été condamné à 6 mois de prison avec sursis pour recel et relaxé pour atteinte à l’intimité de la vie privée. Reconnus coupables de contrefaçon, le magazine et son directeur Gérard Ponson ont été condamnés à s’acquitter d’une amende de 10 000 euros chacun.
Pour la justice, la seule victime dans cette affaire c’est le photographe Stéphane Ducandas qui avait immortalisé notamment une Valérie Bègue sur une croix ou encore léchant du yaourt. L’homme devait obtenir 10 000 euros au titre de dommages et intérêts.