Année faste pour la Française des Jeux, qui a enregistré un chiffre d’affaires record de 11,4 milliards d’euros, soit une augmentation de 8,5% par rapport à l’année précédente. Crée il y a 35 ans, le Loto se place en tête du classement des jeux préférés des Français, après avoir quitté ce rang en 2003.
Malgré un contexte de crise, la Française des Jeux affiche une bonne santé qui frise l’insolence. La hausse de 2011 est la plus importante avec celle de 2009 (8,6%) dans l’histoire de l’opérateur de jeux, dont le capital est détenu à 72% par l’Etat. Deuxième loterie au niveau mondial, la FDJ comptabilise 35 000 points de vente dans 12 000 communes différents qui ont réalisé 97% des ventes.
"En période de crise, les marques comme le Loto et l’Euro Millions résistent bien car elles s’adressent avant tout au grand public", a précisé Christophe Blanchard-Dignac le PDG de la Française des Jeux. Selon ce dirigeant, c’est la capacité de faire rêver les Français qui fait le succès de la loterie. D’autres chiffres montrent l’engouement des Français pour les Jeux de Hasard avec 27 millions de Français qui ont misé en moyenne 8 euros par semaine en 2011. La FDJ a payé plus de 800 millions de lots représentant 7,4 milliards d’euros en hausse de 8,5 %.
Les mises sur les jeux de grattage comme le Cash ou le Millionnaire ont augmenté de 17% à 5 milliards d’euros et celle des jeux de tirage comme le Loto ou l’Euromillions de 8,8% à 3,8 milliards d’euros par rapport à 2010. L’Etat profite largement des résultats performants de la Française des Jeux. En 2011, la FDJ a reversé 3 milliards d’euros, dont 2,7 de prélèvements sur les mises, soit 400 millions d’euros de plus qu’en 2010.