Mardi 9 novembre, une poignée d’étudiants était réunie devant les portes de la pyramide inversée afin de faire entendre leurs inquiétudes quant à l’attribution des bourses doctorales. Les étudiants se veulent solidaires afin de soutenir ceux qui risquent de se voir priver de bourse après avoir été déclassés alors qu’ils avaient reçus un avis favorable - voir "très favorable" - de la part de leurs professeurs. Seules 17 bourses seront attribuées sur 34 demandes mais ce sont les critères de sélection qui sont clairement pointés du doigt.
Mobilisés afin d’obtenir des réponses précises quant à leurs inquiétudes portant sur la question des bourses attribuées aux étudiants qui souhaitent poursuivre leur cursus universitaire en réalisant une thèse (bourses doctorales), près de vingt étudiants - accompagnés de quelques professeurs - ont manifesté ce matin devant la Région pour crier à l’injustice.
Pour eux, pas question de quitter les lieux sans avoir obtenu des "réponses claires". Après plus d’une heure d’attente pour les manifestants massés devant l’hôtel de Région, une délégation composée d’étudiants et d’enseignants solidaires a été reçue par le conseiller général Frédéric Cadet.
Au coeur des revendications : les manifestants dénoncent le fait que plusieurs étudiants ayant obtenu "un avis très favorable" lors d’une commission d’expertise pour accéder à une bourse leur permettant de faire un Doctorat ont ensuite été déclassés "au profit d’autres étudiants affichant des résultats moins satisfaisants".
Etudiants et enseignants sont unis pour cette nouvelle mobilisation à la veille de la tenue de la Commission permanente de la Région. Car c’est cette instance qui devra déterminer les 17 étudiants qui se verront attribuer une bourse.
La décision prise lors de la précédente commission est sans précédent pour les étudiants et enseignants mobilisés car depuis que cette aide attribuée par la Région existe : tous les étudiants ayant eu un avis très favorable de la commission indépendante d’experts ont obtenu cette bourse.
Du côté de la Région, "il n’y a pas d’injustice" mais Frédéric Cadet reconnaît volontiers que les thèses qui s’inscrivent dans les orientations de la mandature ont été privilégiées.
A l’issue de ce face à face avec la délégation des étudiants, les élus de la Région assument leurs prises de décision. Reste à savoir ce qui sera finalement décider lors de la Commission permanente de la Région. Une chose sûre, 17 demandes de bourse seront satisfaites sur 34 demandes.