Selon la Préfecture de la Réunion, c’est "l’agenda gouvernemental" qui aurait contraint la Secrétaire d’État chargée de la Politique de la ville à annuler son déplacement à La Réunion, prévu ce jeudi 4 novembre.
Alors que le remaniement ministériel doit être annoncé dans les jours prochains, l’annulation de cette visite sur le département alimente les spéculations.
Concernant son avenir après le remaniement ministériel, Fadela Amara déclarait la semaine dernière dans Lefigaro.fr : "si le président décide de me garder, j’ai encore plein d’idées ». L’ancienne présidente de "Ni Putes ni soumises" estime notamment qu’il faudrait « un grand ministère » de la Ville, « directement rattaché au premier ministre, pour agir sur l’ensemble des décisions gouvernementales ».
En revanche, « si le ministère de la Ville disparaît, c’est la fin du pacte républicain ! La fin des espoirs que l’on a eus pour la banlieue et toute sa jeunesse » prévient Fadela Amara. Une chose est sûre, la Secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la Ville n’aura pas l’occasion d’exposer sa vision des choses jeudi 4 novembre à la Réunion car sa visite vient tout juste d’être annulée. Raison annoncée : l’agenda gouvernemental ne permet pas à Fadela Amara de se rendre sur le département demain.
Dans le cadre de sa visite programmée sur le département ce jeudi 4 novembre, la Secrétaire d’État chargée de la Politique de la ville devait présenter l’action du « FLO8 », à savoir un dispositif d’accompagnement des femmes en grande difficulté d’insertion vers l’emploi. En ce sens, une rencontre avec le porteur de projet et des participantes à ce programme était programmée.
Toujours dans le programme présenté par Fadela Amara : l’opération ANRU Vauban / Camélias. Le chantier ANRU de Saint-Denis aurait dû être présenté avant de passer à la
signature de la charte d’insertion en présence de la secrétaire d’Etat chargée de la Politique de la ville.
Enfin, Fadela Amara avait prévu de clôturer le séminaire intitulé "Vers une gestion urbaine de proximité efficiente pour tous".