Un jeune homme de 19 ans, interpellé dans le cadre du meurtre d’un sexagénaire tué d’une balle dans la tête vendredi soir à Grenoble, niait samedi être l’auteur du meurtre, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
GRENOBLE (AFP) - Un jeune homme de 19 ans, interpellé dans le cadre du meurtre d’un sexagénaire tué d’une balle dans la tête vendredi soir à Grenoble, niait samedi être l’auteur du meurtre, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
Ce jeune homme, connu pour des faits de délinquance et sur lequel "pèsent de lourds soupçons", "n’a pas passé d’aveux" lors de sa garde à vue qui était toujours en cours samedi soir, a-t-on précisé de même source.
Vendredi, vers 22H30, le sexagénaire, connu pour un fait mineur, a été abattu d’une balle dans la tête dans un quartier central de Grenoble. Des témoins ont été auditionnés par les enquêteurs de l’antenne grenobloise de la police judiciaire.
La victime était le père d’un jeune homme de 19 ans qui avait été grièvement blessé dans une fusillade en septembre dernier à Grenoble, après s’être trouvé parmi des jeunes pris pour cible par deux tireurs en scooter, qui n’ont pas encore été interpellés.
L’existence de lien entre les deux affaires n’était toutefois "pas certaine". Les enquêteurs n’établissaient dans l’immédiat pas non plus de relation avec la série de règlements de compte entre gangs se disputant le contrôle de la drogue, qui ont fait 10 morts en 2007 et 2008 en Isère.
Mais ce type de vengeance entre membres du grand banditisme ou entre simples voyous fait partie d’une "triste tradition qui se perpétue à Grenoble", déplore la même source.
Ainsi, en juin 2008, un homme de 30 ans, connu pour des violences et de petits trafics de stupéfiants, avait été abattu dans le hall d’un immeuble à Grenoble.