Hier, la manifestation des ex-squatteuses de l’Eperon organisée devant la mairie de Saint Paul aurait pu tourner au drame. Parallèlement à la grève de la faim suivie par deux mères de famille dans l’attente d’un logement, la mère d’une ancienne squatteuse a menacé de s’immoler par le feu en s’aspergeant d’essence. Raisonnée par les soldats du feu et les forces de l’ordre, cette femme n’est pas passée à l’acte. Quant à la grève de la faim, elle a été levée en fin d’après midi par les manifestantes.
Moins de 24 heures après cette manifestation mouvementée, le calme est de retour aux abords de la mairie de Saint Paul. La grève de la faim entamée hier en début de journée a été levée en fin d’après midi. Deux familles sont toujours accueillies au sein du village Corail, dans l’attente d’une proposition de relogement.
Pour Jean-François Fromens, président de l’Association Départementale contre l’Exclusion et la Précarité qui accompagne leur combat : le dialogue est rompu avec la mairie. Il affirme que "la grève de la faim a été levée à cause des policiers municipaux qui ont forcé les mères de famille à quitter les lieux". Jean-François Fromens insiste sur ce point tout en précisant que "des poursuites judiciaires sont envisagées".