La discussion est ouverte aux parlementaires et élus de l’île, mouvements associatifs et sportifs, enseignants, élèves et parents d’élèves, représentants des cultes, associations patriotiques etc…
Les rendez-vous commencent demain par Saint-Paul :
-Mardi 8 à 16h, à Saint-Paul, salle Leconte de Lisle.
-Jeudi 10 décembre à 17h à Sainte-Marie, salle des fêtes de la Mare
-Vendredi 11 à 16 h à Saint-Pierre, salle de conférence Alain Huet de la CCI
-Vendredi 11 décembre à 17 h à Saint-André, salle des fêtes
Le site www.debatidentiténationale.fr permet également de contribuer au débat, en consultant une base documentaire et les prises de position de personnalités, mais aussi en répondant à un questionnaire ou en apportant de libres réflexions.
Ouverture nationale de la discussion :
La discussion s’ouvrira vers 18 heures à l’Assemblée nationale par une déclaration du ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale, Eric Besson, suivie des interventions des groupes.
Le groupe PS et le groupe de la Gauche démocrate et républicaine, réunissant les Verts et le Parti communiste, exposeront leurs points de vue, en opposition avec celui du gouvernement. Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, dénonce un « débat nauséabond » sur l’identité nationale.
Ce débat, à quatre mois des élections régionales, sème la discorde chez les acteurs politiques. La gauche dénonce une manœuvre politique de la part de la droite, destinée à récupérer une partie de l’électorat d’extrême droite en abordant le thème de l’immigration.
Selon un sondage Ifop, 41 % des Français disent être hostiles à l’édification des mosquées et, selon BVA, 44 % des Français disent que la religion musulmane les inquiète plus que les « autres religions ». De nouvelles problématiques qui interviennent alors que la burqa fait l’objet d’une mission parlementaire susceptible d’aboutir à une loi.
Après la votation suisse, Eric Besson a tenté d’éteindre le feu en mettant en garde contre une « stigmatisation » de l’Islam en France et en soulignant que la construction de minarets relevait de « l’urbanisme ».
Parmi les personnalités qui se sont exprimées sur la question, le Premier ministre François Fillon a voulu un recadrage : pour lui, il faut combattre « l’intégrisme, mais surtout pas les musulmans ». De même, Alain Juppé estime que le débat sur l’identité nationale doit plutôt porter sur la manière de faire « prospérer ces valeurs » plutôt que de les définir. Enfin, pour l’ex-Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, a pointé « un manque de rigueur intellectuelle ».
Les intellectuels prennent aussi le relais et s’expriment sur le sujet de manière plus tranchée. Sur le site de Médiapart, un appel avec le mot d’ordre « Nous ne débattrons pas » a réuni plusieurs dizaines de signatures, de Dominique de Villepin à Olivier Besancenot, de Martine Aubry à Daniel Cohn-Bendit. Libération a lancé de son côté un autre appel « à la suppression du ministère de l’Identité nationale », signé par une vingtaine de chercheurs de renom.