Le procès en appel des deux violeurs de Petite-Île connaît depuis deux jours plusieurs rebondissements. Le dernier en date vient de l’avocat de la Défense Saïd Larifou. Il a demandé une suspension de séance afin de demander au bâtonnier de ne plus assurer la défense de ses clients. Après plus d’une demi-heure de réflexion, il a finalement décidé de continuer sa plaidoirie.
Ce deuxième jour de procès est émaillé de rebondissements. Le premier a eu lieu durant le passage à la barre de la victime du lieu.L’avocat de la défense a mis en lumière le fait que la jeune femme possédait un blog à connotations sexuelles, ou elle se fait appeler « Clara Morgane ».
Elle a également entretenu une relation épistolaire douteuse avec une gendarmette. Cette dernière a d’ailleurs été appelée à la barre pour expliquer l’origine d’un poème qu’elle a reçu de la victime.
Le procès a repris cet après-midi avec les accrochages survenus entre Maître Larifou et le Président de la Cour d’appel. Ce dernier lui a demandé de poser des limites à certaines de ces questions. Ce qu’a refusé de faire Saïd Larifou.
L’avocat Saint-Pierrois a demandé une suspension de séance afin de demander aux plus hautes instances de la justice de l’île de ne plus assurer la défense de ses clients. Il estime qu’il n’est plus apte à participer au procès. Après plusieurs entretiens téléphoniques, l’avocat a finalement repris la défense de ses clients.
Hier l’affaire avait été marquée par l’irrecevabilité du témoignage de Frédéric Mitterrand, cité à comparaître.Le Président de la Cour ayant invalidé ce témoin de moralité du fait de son statut de Ministre.